David

• Trésorier-comptable au siège de COFORET

Portrait chinois

Quelques questions auxquelles il faut répondre rapidement pour dresser ton portrait.

Si tu étais...
un arbre ?

J’avais envie de dire le Douglas parce que c’est le produit local mais le Chêne me plait par sa beauté et sa résistance.

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Si tu étais... une couleur ?

Le bleu !

Si tu étais... un animal ?

Le lion pour sa force.

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Si tu étais... un massif forestier ?

Le beaujolais vert évidemment.

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Si tu étais... une saison ?

Le printemps pour l’éveil
et le renouveau de la nature.

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Si tu étais... une valeur parmi les 4 de COFORET ?

Compétence !
C’est la base et c’est la clé de notre action.
 

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Si tu étais... un mantra ?

« Votre forêt, notre compétence » 
Le slogan de COFORET évidemment.

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Faisons connaissance

Je suis trésorier-comptable au siège de COFORET, à Lamure-sur-Azergues. Mon rôle consiste à gérer la trésorerie de la coopérative, c’est-à-dire les encaissements et les décaissements. Je suis en contact avec nos partenaires financiers, les banques. J’interviens dans la gestion des courts termes lorsque des besoins de trésorerie sont présents.

En ce moment, grâce à une situation financière favorable, je m’occupe de placer les excédents de trésorerie. Je participe également à différentes tâches comptables et plus particulièrement au suivi des comptes clients.

Au sein de l'équipe, vous êtes nombreux ?

Au quotidien, je travaille avec Nabil Ziani, responsable comptable, Valérie Monnet, Responsable Administrative et Financière ; et je travaille également avec Cécile Ferroux dans le service. Nous nous répartissons les missions tous les trois.

Parle-nous de ton parcours scolaire.

Véritable enfant de la Vallée d’Azergues, j’ai fait toute ma scolarité dans le coin (j’avais une longueur d’avance sur le Bilan Carbone !). J’ai donc fait un BAC A1 (l’équivalent de Lettres et Maths) à Villefranche-sur-Saône, et après je suis parti à l’Université Lyon III pour y obtenir, en cycle court, un DEUST (soit l’équivalent d’un BTS) – Diplôme d’Etudes Universitaires Scientifiques et Techniques- /Gestion des PME.

Dans mon parcours, avec des années un peu flou dans lesquelles j’ai cherché ma voie, j’ai fait une seconde semi-technique puis une première S pour finir avec un BAC A1. Très vite j’ai ensuite voulu me lancer dans la vie active pour avancer, être autonome et soulager mes parents !

Comment es-tu arrivé chez COFORET ?

Marie-Hélène, la secrétaire de COFORET de l’époque, avait évoqué l’ouverture d’un poste en comptabilité avec ma mère. Je sortais tout droit des études et j’ai naturellement postulé car c’était une vraie opportunité à côté de chez moi. Je suis donc arrivé en janvier 1993, le 10 janvier très exactement (soit 32 ans !). Nous étions alors une dizaine de salariés – je me souviens, j’avais le bulletin de salaire n°13 – et à cette époque c’étaient des bulletins remplis manuellement !

La responsable comptable de l’époque, Laurence, avait demandé la création d’un poste pour répondre aux besoins de développement de la coopérative.

Quelle a été ton évolution au sein de la coopérative ?

À l’époque, nous étions seulement deux pour gérer la comptabilité, la trésorerie, le social… Avec le temps, les missions se sont fractionnées et spécialisées pour répondre aux besoins de la coopérative qui se développait.

Je suis d’ailleurs très admiratif des comptables des petites structures qui font encore actuellement toutes ces missions ! La tâche n’est pas simple, surtout de nos jours.

C’est sûr qu’on est davantage cantonné dans nos tâches régulières mais c’est un choix nécessaire pour assurer le travail quotidien.

Pourquoi avoir choisi la comptabilité et le secteur forestier ?

Je ne me destinais pas à la comptabilité, que j’ai découverte à l’université. En arrivant chez COFORET, je ne pensais pas y faire carrière, mais j’ai appris à aimer ce métier. 

Le contact avec les techniciens forestiers m’a aussi transmis l’amour de la forêt. Aujourd’hui, j’en possède moi-même et j’apprécie l’équilibre entre mon travail et ce lien avec la nature.

Quelles sont tes missions au quotidien ?

Je m’occupe de la trésorerie, donc de tous les décaissements et encaissements. Plus précisément, il s’agit des règlements de nos adhérents, fournisseurs et des encaissements avec particulièrement le suivi de nos clients. Cécile, elle, se concentrant sur le suivi du paiement de nos adhérents. On ne s’en rend pas toujours compte car c’est un travail dans l’ombre, mais on passe beaucoup de temps à suivre les comptes clients et adhérents/fournisseurs.

La relance clients est intéressante mais aussi épuisante et demande un suivi rigoureux avec un travail quotidien ! Lorsque je n’arrive pas au recouvrement de certaines créances, je transmets alors le dossier à notre avocat qui peut aller jusqu’à la voie judiciaire.

Le travail en équipe est donc primordial ?

Je travaille en collaboration avec Cécile donc, mais également avec la responsable comptable pour le suivi client car nous sommes tous deux dans le comité de prévision avec le directeur général et le directeur commercial. Un moment clé pour la transmission des informations et pour que nos équipes sur le terrain puissent commercialiser leurs bois dans les meilleures conditions.

Le suivi des encours, le travail de cotation des clients, l’analyse des risques et le suivi quotidien pour donner l’alerte le cas échéant, fait alors entièrement partie de mes missions. C’est fastidieux et ça peut être qualifié de répétitif mais comme dans chaque métier, il y a des missions qui reviennent cycliquement. C’est néanmoins très plaisant de savoir qu’on est un maillon clé de la chaîne de décision !

As-tu suivi des formations depuis ton arrivée ?

Oui, principalement sur des outils informatiques et logiciels. Le métier évolue avec les technologies, et la formation continue sur ces supports est essentielle.

Peux-tu nous décrire ta journée type ?

J’essaie d’arriver au bureau pour 8h -rire- et une fois en place, j’ouvre l’ordinateur, lance les logiciels et je traite mes mails dans un premier temps.

Ensuite, c’est difficile de brosser le portrait d’une journée type mais on peut identifier des tâches quotidiennes, des tâches mensuelles et des tâches annuelles.

Pour ce qui est des tâches quotidiennes, une de mes tâches principales est la tenue des banques avec les rapprochements bancaires (c’est-à-dire de connaître et justifier les différences entre les extraits de banque et nos soldes comptables) afin d’avoir un suivi de notre trésorerie. J’enregistre alors les paiements clients et fais remonter les informations au comité des prévisions dans l’optique de lever l’interdiction de vente à certains clients.

En ce moment par exemple, je nettoie tous les chèques non encaissés depuis l’an dernier, en théorie non encaissables. Pour l’anecdote, il y a quelques jours c’est un chèque de 2014 qui a été encaissé ! Il faut alors comprendre pourquoi et comment un tel encaissement peut avoir lieu et mettre au clair la situation.

Dans tous les cas, que les tâches soient quotidiennes ou mensuelles, je me réjouis de voir le travail fait, et bien fait !

Rencontres-tu des points de blocage ?

Comme tout le monde, je dois faire face à des imprévus ou des problèmes, mais j’ai la chance de pouvoir compter sur l’équipe du siège pour trouver des solutions. 

En cas de bug informatique, notre service informatique est toujours présent pour nous aider, ce qui est un vrai atout. On n’est jamais seul et c’est très important !

Et des moments que tu préfères dans une journée ?

Sans hésitation, la pause-café ! Haha. C’est l’occasion d’échanger avec les collègues et de parler de sujets variés, souvent liés à la forêt mais ça participe à la cohésion de l’équipe.

Les métiers forestiers suscitent des débats. Ressens-tu des tensions ? Et y aurait-il un message que souhaites partager ?

Oui, parfois. Habitant dans une zone boisée, il m’arrive d’être interpellé sur mon travail. Ce n’est pas toujours évident mais ces discussions permettent souvent de clarifier nos actions et de montrer que nous agissons dans une logique durable et responsable.

Le bois est indispensable à notre société. Bien que les propriétaires forestiers restent décisionnaires, la coopérative et ses pratiques évoluent constamment pour garantir une gestion optimale, dans l’optique de la gestion durable.

Qu'est-ce qui te motive à te lever le matin ?

La force du collectif ! Les collègues sont super intéressants et nos forestiers sont des passionnés. Ils nous transmettent leur passion et c’est moteur !

Depuis tout jeune je profite de la forêt, j’y ai fait des balades, du cheval, de la moto… et travailler dans une entreprise dont le métier est vertueux c’est toujours plus motivant ! Nos services sont performants et c’est motivant de participer à cet élan positif.

Tu as un préjugé sur ton métier que tu aimerais briser ?

Certains pensent que nous sommes juste des « gratte-papier ». Pourtant, notre travail en coulisses est indispensable à la bonne marche de la coopérative. On travaille peut-être dans l’ombre mais on reste un maillon indispensable dans la chaîne !

Un dernier mot pour notre public ?

« Sachons partager notre belle forêt ! Elle a des choses à nous donner, alors à nous de savoir la partager, la gérer et à chacun de se l’approprier et de la respecter ! »