
Laureline
• Assistante de Gestion Administrative au siège de COFORET •
Portrait chinois
Quelques questions auxquelles il faut répondre rapidement pour dresser ton portrait.

Si tu étais...
un arbre ?
Un Douglas, il y en a partout autour de chez moi. Alors, si j’étais un arbre je serai un Douglas parce que je serai toujours chez moi !
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Si tu étais... une couleur ?

Si tu étais... un animal ?
Le canard ! Il peut tout faire : plonger, barboter, nager, marcher, voler… je l’aime bien !
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Si tu étais... un massif forestier ?
Aaaaah le Beaujolais vert évidemment !
Chez moi, toujours.
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Si tu étais... une saison ?
Le printemps, il y a plein de belles choses qui se passent en cette saison, les couleurs sont belles.
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Si tu étais... une valeur parmi les 4 de COFORET ?
La Confiance ! C’est la valeur maître, il faut avoir confiance dans ce qu’on fait et dans les autres.
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Si tu étais une devise ou un mantra ?
Quand l’appétit va, tout va !
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Faisons connaissance
Je travaille à COFORET depuis bientôt 9 ans (déjà !) au siège social de la coopérative, au cœur de la vallée d’Azergues. Mon travail est de réceptionner les contrats d’apport de bois que nos conseillers forestiers font signer aux propriétaires, nos adhérents. J’enregistre administrativement les données (parcelles forestières, coordonnées…), je génère un numéro de lot pour nos équipes et, pour le propriétaire, une facture de rémunération.
Peux-tu nous parler de ton parcours scolaire et professionnel ?
J’ai fait un Baccalauréat Economique et Social (E.S.) au lycée de Thizy. Bonne élève, j’ai été guidée vers la comptabilité avec un D.U.T. Gestion des entreprises administrations (G.E.A.) à l’I.U.T de Roanne, et je l’ai réussi mais sans grande conviction… Le sport a sauvé ma moyenne ! C’est là que je me suis rendu compte que la comptabilité n’était pas faite pour moi. Ça m’a néanmoins permis d’aborder la fiscalité, le droit, la gestion…
Par la suite, j’ai demandé à mes parents de pouvoir partir en agricole, à contre-courant de ce qu’on pouvait attendre de moi, mais c’était mon rêve depuis longtemps. Je suis alors repartie sur un B.T.S. agricole à Roanne. Et ça m’a beaucoup plu, alors j’ai enchaîné avec une Licence agricole, et tout de suite j’ai trouvé un premier poste en tant que magasinière dans un magasin de matériel agricole.
J’ai adoré ce métier mais à la suite d’un concours de circonstance, le magasin a dû fermer… et c’est comme ça que je suis arrivée chez un expert judiciaire, spécialisé en incendies. Son activité étant liée à des dossiers judicaires, il manquait de visibilité sur l’avenir de mon poste c’est pourquoi j’ai recherché un autre travail. Cette expérience m’a demandé beaucoup de rigueur et il me guide encore aujourd’hui !
Et c'est à la suite de ça que tu es arrivée chez COFORET ?
Exactement ! C’est comme ça que je suis tombée sur l’offre d’emploi « opératrice de saisie » de COFORET. J’ai envoyé ma candidature et quelques jours plus tard j’ai été reçue par la responsable des ressources humaines et la responsable comptabilité de l’époque, toutes deux chargées du recrutement.
Je suis arrivée en 2016, je me souviens bien : j’avais amené des chocolats pour fêter mon arrivée et mon anniversaire ! J’ai tout de suite été mise dans une super ambiance, avec une bonne équipe et cette dimension humaine très forte.
Ce secteur d'activité forestier était une volonté de ta part dans ta recherche d'emploi ?
C’était un heureux hasard ! En revanche, il y a une chose que je ne voulais pas : c’était travailler en ville ! Alors, pouvoir trouver un travail proche de chez moi, dans un secteur qui m’intéressait et que je connaissais mal était vraiment motivant.
Le statut de notre structure, une coopérative forestière, est quelque chose qui t'a plu ?
Venant de l’agricole, on peut penser que je connaissais bien ce fonctionnement mais c’est vraiment chez COFORET que j’ai pris conscience de cette dimension humaine !
C’est aussi sur les foires forestières et salons (tels qu’EUROFOREST, ou plus localement la Grande Fête de la Forêt et du Bois du Beaujolais) que cette dimension prend forme. Quand on tient un stand et lorsqu’on dialogue avec le public, ça fait sens de se dire qu’on est dans une vraie belle structure et on se rend compte que c’est plus qu’une entreprise !
C’est aussi au moment des assemblées que la relation-adhérent prend forme ! Je suis heureuse de participer, quand je le peux, à ces instants de rencontre car c’est l’occasion pour moi de mettre des visages sur des noms. Ça fait sens de rencontrer nos adhérents au cœur des territoires, de dialoguer avec eux et de sentir la passion qui les animent. C’est chouette de voir les valeurs portées par notre coopérative, partagées par nos adhérents !
Et depuis, tu as évolué au sein de la coopérative ?
Depuis mon arrivée, l’intitulé de mon poste a évolué et je suis maintenant « Assistante de Gestion Administrative » c’est gratifiant parce qu’au-delà de la simple saisie je participe à la réflexion et à l’amélioration de nos services avec l’ensemble des équipes.
Concernant mes missions, je dirais qu’elles se sont affinées et approfondies au fil des années. Je suis plus rigoureuse et mon travail avance en cohérence avec les services proposés par la coopérative. À titre d’exemple, avant, on ne suivait pas la traçabilité des bois ni l’origine des parcelles forestières, et maintenant c’est quelque chose qu’on applique systématiquement avec rigueur.
J’éprouve aussi du plaisir à donner du sens aux données que je saisie, en allant chercher l’information et en participant activement à l’amélioration des outils et des processus. Grâce à Bertrand Vernay, notre responsable des systèmes d’information, j’ai été une des premières à pouvoir tester nos nouveaux outil (tels que GEOFORET) et à faire progresser nos logiciels en partageant mon expérience et mes tests.
Tu saurais nous brosser un portrait type de ta journée ?
J’arrive à 7h30 le matin, et, premier réflexe : j’allume l’ordinateur et j’imprime les mails : les contrats d’apports et bulletins d’adhésion reçus depuis la veille. Ensuite, j’ouvre les lots et enregistre les données jusqu’à midi. Je reprends à 13h et jusqu’à 16h30 / 17h, je réalise les rémunérations pour nos adhérents et dédie mon temps à cette mission. J’échange énormément avec les conseillers forestiers tout au long de la journée pour débloquer d’éventuelles situations ou répondre à des questions.
Le travail en équipe est quelque chose d'important dans ton quotidien ?
Je suis assez indépendante et le travail en équipe est relativement restreint dans mes missions quotidiennes. Néanmoins, d’une manière générale, j’agis en tant que maillon de la chaîne des services supports de la coopérative.
Je suis donc régulièrement en contact avec Geneviève Désigaux, qui, elle, s’occupe de la partie sylviculture. On échange beaucoup à propos des bulletins d’adhésion, de la gestion des informations pour les données de nos adhérents.
Je suis aussi en contact avec le service comptabilité pour éviter les doublons et erreurs administratives, et aussi Alizée Corsi et Christelle Merle pour la partie QSE. Sans oublier notre service informatique. C’est vraiment quelque chose qui me plaît chez COFORET !
On imagine que, parfois, tu es confrontée à des blocages. Quels sont-ils pour toi ?
Un point de blocage, je ne sais pas… mais j’insiste régulièrement sur l’importance du contrat d’apport ! C’est LE document contractuel entre la coopérative, le technicien et le propriétaire. Il est précieux pour tout le monde et porte les conditions de notre service. C’est pourquoi personne n’a le droit à l’erreur. Le contrat doit alors être parfaitement rempli pour que ma saisie soit identique, et que tout se déroule au mieux.
À l'inverse, est-ce qu'il y a un moment clé dans ta journée que tu attends avec impatience ?
Recevoir un mail avec juste un « Merci », ça fait mon bonheur ! Savoir que nos conseillers forestiers sont contents de mon travail et que je les aide dans leur quotidien est très satisfaisant.
Au fil des années, est-ce que tu as suivi des formations dans ton métier ?
Il y a beaucoup d’auto-formations ou de formations internes sur nos nouveaux outils. On s’améliore vraiment tous ensemble au quotidien. J’ai néanmoins ma formation Sauveteur Secouriste du Travail (SST), essentielle et très intéressante pour, j’espère, avoir les bons réflexes, au bon moment.
Les forêts tiennent une place forte dans les médias et dans le quotidien de chacun provoquant parfois des conflits. Est-ce que c'est quelque chose que tu ressens ?
Oui, c’est quelque chose que j’entends mais j’ai l’impression que ces remarques sont souvent issues de clivages entre ville et campagne. Au cœur de ma campagne, j’entends parfois des raccourcis faciles et ça demande de prendre le temps d’expliquer les choses. Une coupe forestière ne veut pas forcément dire destruction ! On comprend le choc visuel qu’elles peuvent créer mais nos forestiers n’agissent pas contre le public, ils agissent pour la forêt et son propriétaire.
Y aurait-il un message que tu souhaites partager au public ?
La forêt n’appartient pas à tout le monde. Et elle n’est pas que publique avec l’Office National des Forêts (ONF). Il y a beaucoup de propriétaires privés qui accueillent les promeneurs et mais à chacun d’accepter la multifonctionnalité et donc, aussi, les coupes de bois. D’ailleurs, tout le monde veut du bois chez soi et il faut bien qu’il vienne de quelque part ! Alors faisons travailler notre filière (bûcheron, ébéniste…), plutôt qu’importer des meubles de l’autre bout du monde.
Qu'est-ce qui te motive à te lever le matin ? C'est un métier-passion ?
Ce n’est pas un métier passion, mais il est passionnant ! C’est un travail plaisir en fait, je suis contente d’aller au travail chaque matin même si tout n’est pas toujours parfait, évidemment. La relation avec les conseillers forestiers est géniale, c’est motivant et passionnant.
Un dernier mot ?
On est vraiment une très belle entreprise ! Il y a de belles valeurs, alors continuons, faisons-en sorte que ça perdure. Et pour citer Frédéric Michon, ancien directeur technique : « les valeurs qu’on a, il ne faut pas les oublier et il faut les partager aux jeunes générations ». Quand on voit les nouveaux conseillers forestiers intégrer notre coopérative et partager ces valeurs… Je ne suis que confiante !