Vous vous interrogez sur notre métier, nos actions sur le terrain et souhaitez comprendre nos choix ? Cette page est faite pour vous ! Retrouvez, dans cette Foire Aux Questions (FAQ), toutes les réponses à vos interrogations. – Bonne lecture.
Son bois est un matériau local, renouvelable, fait essentiellement de carbone. Si nous coupons un arbre quand il est arrivé à maturité et que nous utilisons son bois dans la construction par exemple, nous stockons du carbone. Les bénéfices pour la planète sont supérieurs aux impacts liés à l’exploitation de l’arbre.
En complément, dans le cadre de la gestion forestière, couper un arbre permet aux autres de se développer. Chaque arbre coupé fait l’objet d’une réflexion approfondie. Pour comprendre pourquoi nous intervons en forêt, cliquez ici !
Quand les arbres arrivent à maturité (c’est-à-dire qu’ils ont atteint un diamètre important) il faut renouveler la forêt. Si l’essence principale est adaptée au terrain (on dit à la station) la forêt sera renouvelée, dès que possible, naturellement à partir des graines des arbres en place. Si l’essence n’est pas adaptée, du fait du changement climatique par exemple, il faudra renouveler artificiellement la forêt en coupant tous les arbres (la coupe rase) et en replantant une autre essence ou une origine différente de la même essence. En futaie régulière, quand les parcelles sont très petites, il est souvent nécessaire de faire une coupe rase car la régénération naturelle est très difficile.
Bien entendu, quand la forêt est irrégulière, on ne fait pas de coupe rase. On exploite les gros qui laissent la place aux jeunes pousses qui leurs succéderont.
Le bois est lourd et encombrant, par conséquent, il est transformé localement dans les scieries et les industries de nos régions. Néanmoins, le bois peut être exporté. Utiliser du bois français c’est pérenniser des emplois locaux, souvent ruraux.
La pénibilité et l’industrialisation de la transformation du bois ont rendu nécessaire leur emploi pour assurer l'approvisionnement régulier de la filière. S’ils sont efficaces, leur taille et leur poids peuvent occasionner des dégâts sur les sols et les arbres restants. C’est la raison pour laquelle il faut adapter l’outil à la configuration du chantier, en utilisant par exemple des chenilles (tracks) pour améliorer la portance sur les sols fragiles et surtout en utilisant les chemins d’exploitation prévus.
Néanmoins, si un chemin est dégradé par le passage des engins de chantier, il doit être remis en état en fin d’exploitation pour retrouver un état d’usage normal. C’est la raison pour laquelle COFORET ne travaille qu’avec des entrepreneur référencés, qui ont signé notre cahier des charges qui prévoit la remise en état des voies d’accès à la fin des travaux.
Nous étudions précisément les accès au chantier pour limiter la dégradation des chemins et des sols, nous interrompons, le cas échéant, les exploitations si les conditions climatiques réduisent la résistance de ceux-ci et nous procédons à leur remise en état. C’est juste normal.
Toutefois, il vaut mieux limiter les dégâts à des chemins d’exploitation prévus et ainsi préserver nos sols forestiers en évitant le passage des engins sur l’ensemble de la parcelle, comme l'explique cette vidéo de notre partenaire, l'ONF.
Le bois mort est source de vie. Il est utilisé comme habitat pour certains oiseaux, petits mammifères et pour de nombreux insectes (plus 350 espèces sur le chêne). Il sert également de nourriture à de nombreuses espèces animales ou végétales.
Mais tous les propriétaires ne sont pas conseillés au mieux de leurs intérêts ni dans le sens d’une gestion durable de leurs forêts. C’est la raison pour laquelle il faut s’entourer de l’expertise d’un gestionnaire, tel que COFORET, pour réaliser une coupe de bois et marquer les arbres qui devront être exploités pour améliorer la pérennité de sa forêt. Pour comprendre pourquoi nous intervenons en forêt, cliquez ici !
Cependant, il reste nécessaire d’entreposer les bois le long des voies pour les rendre accessibles aux transports routiers qui les achemineront dans les usines où il seront transformés.
COFORET met tout en œuvre pour que les bois soient convenablement stockés et rapidement évacués. Néanmoins, certains produits nécessitent d’être laissés en dépôt afin d'atteindre le taux d’humidité souhaité par les industriels (bois de chauffage, bois énergie).
La question du renouvellement d’une forêt se pose avant son exploitation définitive et la réponse est très différente d’un peuplement à l’autre. Du choix de la technique de régénération, des essences, des origines dépendra la réussite du renouvellement de la forêt. Un gestionnaire peut vous orienter très utilement.
Par contre, ce dont tout gestionnaire forestier est convaincu c’est que la forêt de demain ne sera pas la forêt d'aujourd’hui du fait du réchauffement climatique qui augmente le nombre d’accidents météorologiques tels que les tempêtes ou les canicules.
Nos forêts seront certainement plus mixtes (des feuillus ET des résineux), mélangées (plusieurs essences d’arbres) et irrégulières (des arbres de tous âges). Et nous continuerons à faire en sorte que ces forêts produisent du bois qui sera stocké dans nos constructions pour le bien de la planète. Découvrez en plus sur la position de COFORET face à ces questionnements en cliquant ici.
Au sein de COFORET, notre politique prioritaire est de développer ces documents et de les appliquer. Dans le cadre d’une forêt sans document de gestion, notre politique se calque sur la gestion durable de la forêt et de PEFC. Découvrez pourquoi nous intervenons en forêt juste ici !
Vous avez encore des questions ?
Parfait ! Nous avons encore des réponses ici ! Dans cette page, nous vous présentons la démarche de COFORET, nos actions, notre vision de la gestion forestière et la passion qui anime notre quotitien.
Nous espérons avoir répondu à toutes vos interrogations et si tel n’est pas le cas, nous vous invitons à nous contacter au 04 74 03 14 38 ou par email : contact@coforet.com pour une réponse personnalisée. – À bientôt !
